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Journal D'Une Garce

28 janvier 2008

Les Conditions Pour Plaire

ongles

La vie d’une femme urbaine et célibataire n’est pas de tout repos.

Nous évoluons dans une société de consommation dans laquelle  jeunesse est reine. La fraîcheur est beaucoup de choses mais pas éternelle et plus le compteur des années tourne, plus une fille se doit de faire attention pour rester sur le devant de la scène. Très taquine d’humeur, j’adore plaire et séduire. Pour rester dans la distraction, je suis obligée de prendre très grand soin de ma personne. Je porte une très grande attention aux mains. Tout comme mes pieds qui n’acceptent de marcher seulement hauts perchés, mes mains, elles, restent cachées dans mes poches si elles ne sont pas l’incarnation de la perfection féminine. Enfant, ma mère me répétait souvent que des doigts si fins et si longs étaient ceux d’une pianiste. Afin d’accentuer l’étendue de la main, chaque ongle avec soins est limé en pointe. Puis du rouge est appliqué pour appuyer celui des lèvres. Si les yeux sont le reflet de l’âme, les mains sont celui du cœur et le mien est tout simplement tranchant… Je suis fière de n’avoir jamais donné la vie. Mon corps s’en porte bien mais les lois de la physique, notamment l’apesanteur, me force, une fois encore, à éviter tout laissé allé. Donc,  trois fois par semaine, c’est mon cul sur le steppeur ou bien le vélo elliptique pour garder cet aspect frais et tendu. Pour des résultats probants, il faut montrer grande assiduité aux cours AF, CP et BP. Seul un professionnel est autorisé à toucher mes cheveux et une fois par semaine je me laisse dorloter par Ricardo, qui me coupe toujours à la mode…

La vie d’une femme est VRAIMENT difficile de nos jours...

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23 janvier 2008

Le Blasphème Obscène

soeur
Chaque année, je ne peux y échapper, notre rituel familial, est d’aller se faire confesser afin de purifier nos âmes avant la célébration de la venue sur terre de notre sauveur. Selon ma mère, c’est ce que font les gens bien comme il faut. Il se trouve que, de ces gens, je n’ai que l’apparence. D’ailleurs, la foi m’a quittée depuis bien des années. Le catholicisme, plein de péchés et autre culpabilité, me donne franchement la gerbe. Alors, tous les ans, j’attends ce moment avec impatience pour déverser dans cette intimité forcée tout le dégoût qui m’est inspiré. Dans ce dessein, je raconte au curé du village toutes mes histoires de façon la plus salace. Je me décris comme une hérétique possédée par le démon du sexe. Tout y passe, même ce que je n’ai jamais fait, les pires vices sont détaillés sans pudeur ni remord. Puis, je refuse de considérer mes actes comme dépravés en expliquant que j’ai viré de bord, que c’est Satan que je vénère. Le vieux curé tremble à chaque fois qu’il me croise et je sais qu’il ne peut répéter mes aveux à quelqu’un. Ma mère est heureuse de me savoir lavée de tout péché et moi contente d’empocher mes étrennes. Ah, ma petite dame, la vie n’est plus ce qu’elle était. Je suce des bites en enfer et jusqu’aux couilles. Amen.

22 janvier 2008

Caca Boudin

caca

Cette soirée était d’un ennui mortel. Pendant que je mangeais et qu’il me racontait des bobards plus gros que lui, je faisais une fixette sur la marque laissée par des U.V sur sa main gauche sans alliance. Soit, il savait dépenser sans compter : apéritif sur le champs de mars, repas dans un grand restaurent. Presque tous les ingrédients étaient présents pour me faire décoller mais le monsieur avait un vrai souci de personnalité. Sa vie était molle, son travail pépère et mémère était sûrement à la maison avec les enfants. Pendant que je donner une nouvelle définition à l’expression se faire chier, il insista pour le dernier verre dans mon repaire. Bien élevée par Maman, je lui ai ouvert la porte de la chaumière. Le salaud était en manque et je n’avais aucune envie de jouer à bobonne alors que la vraie l’attendait devant la télé. Lui, bavant devant mes formes, était prêt à tout pour goûter un morceau du jambon. Ben voyons, c’était pas les soldes mon cochon, avant de lever la cuisse, l’excitation se devait d’être partagée. Je lui ai donc parlé de phantasmes, d'un jeu de rôle pour une dominante et un dominé. Ah, les testicules de ces messieurs si non vidées de façon régulière les poussent toujours jusqu’au dernier de leurs retranchements. Avoir un Toutou c’est bien gentil, mais pour lui mes plans étaient bien autre. A poils dans la baignoire il s’est trouvé allongé sur le dos à mater mon vagin du dessous. « Ouvre grand la bouche » lui ai-je ordonné. Ce qui est amusant, c’est quand je sens ce pouvoir exercé par ma chatte sur les hommes. Ils font tout ce que je veux, comme si c’était leur pénis qui décidait. J’avais bu pas mal de rosé et un peu de vin lors de la soirée, mon ventre tournait un tantinet et quand je me suis lâchée, tout est sorti en un coup. Un cocktail explosif de pisse et de chiasse en plein sur sa gueule ouverte j’ai déféqué en prononçant un râle de jouissance. Lui, la queue entre les jambes, m’a traité de folle avant de déguerpir.

C’était plus fort que moi. Je n’avais absolument pas prévu ce dérapage mais j’étais comme possédée par une force extérieure. Il avait réveillé en moi un dégoût profond pour la médiocrité qui s’est traduit par du grand n’importe quoi. Il ne méritait pas mieux qu’une bonne coulante de ma part. D’ailleurs, il avait accepté les règles du jeux n’est ce pas ? Ce fut la première fois que j’ai chié sur un homme, c’était une sensation de pouvoir extrême, c’était grisant : j'ai adoré.

27 décembre 2007

No Zob In Job

working_girl

Il faut bien dire que je suis issue de la petite bourgeoisie française, celle qui n’a jamais manqué d’argent depuis les trente glorieuses. La petite fille modèle que j’étais a bien écouté Papa qui m’avait conseillé pendant la crise du travail des années 80 de faire de très longues études… Être étudiante de longues années durant sans se soucier de la partie matérielle de la chose a été une vraie révélation. Après un double DEUG, je me suis spécialisée en économie pour terminer avec mention très bien pour BAC+5. Être bardée de diplômes n’est pas autant difficile que ce que la croyance populaire imagine. Il m’a tout simplement suffit d’être régulière et de travailler. Je ne me sens en aucun cas plus intelligente qu’une autre ou bien qu’un autre. En revanche, il existe encore de nos jours une inégalité salariale entre les hommes et les femmes. Une femme doit encore plus faire ses preuves si elle souhaite accéder au sommet. Tous les matins, j’enfile un tailleur stricte et uni, les cheveux coiffés en chignon et hautement perchée sur des talons, je revendique ma féminité en écrasant professionnellement mes collègues masculins afin que justice soit faite. Clairement, je suis une castratrice dans l’entreprise, j’écrase les mâles sans hésitations. Vous m’entendez, jamais je n’ai couché, jamais de la vie, avec l’un d’entre eux… Promotion canapé, c’est d’un autre temps. Je dis bien fort être une salope mais mon salaud, NO ZOB IN JOB, je suis une battante.

14 décembre 2007

Je Suis Une Princesse

princess

Certaines écrivent pour partager, d’autres pour oublier.

Moi, j’ai toujours voulu être une Princesse. Malheureusement, j’ai lamentablement échoué malgré cette prédestinée auto consentie. Le Prince charmant n’est jamais venu me chercher sur son beau cheval blanc, du coup, j’ai du me taper Mario les bons tuyaux et son frère Luigi en triolisme multilingue et je peux même dire qu’avec toutes ces langues, j’ai pris un pied d’enfer. A partir du moment que mon rêve fut bousillé par cette dure réalité appelée la vie, j’ai tout simplement décidé d’être une garce, pas n’importe quelle garce, mais LA GARCE, celle qui s’amuse des hommes. Celle qui rend les autres filles jalouses et les hommes fous par ses formes. Celle qui consomme l’homme comme un objet. Oui, je suis une salope et je garde la tête haute. Ceci est ma vie.

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